dimanche 24 juillet 2011

Je ne tremblerais que si je devais aller au Ciel

Ce cycle Kurosawa à la filmothèque du quartier latin est décidément très addictif.
"Entre le ciel et l'enfer" aura pour l'instant été mon film préféré.

/!\ léger spoiler /!\

Long film dont la première partie se déroule en huis clos
avant qu'une enquête magistrale ne se mette en marche
jusqu'à un final marquant.

Je ne crains ni la mort, ni l'enfer.
Ma vie n'a cessé d'être un enfer.
Je ne tremblerais que si je devais aller au ciel

En plus d'un scénario captivant, on trouve dans ce film tout un tas de personnages essayant de trouver leur voie entre Bien et Mal, pour un résultat tout en nuance.

Vu aussi "Le château de l'Araignée", soit le souffle tragique de Macbeth de Shakespeare transposé dans le japon féodal du XVIème siècle.

Dans sa réalisation et dans sa direction d'acteurs, Kurosawa a choisi de reproduire les codes du théâtre Noh
(ce qui se répercute donc sur les expressions faciales des personnages, leur évolution dans l'espace, la narration, l'esthétique et la bande son)





ambition is false fame and will fall,
death will reign, man falls in vain

Akira Kurosawa, Entre le ciel et l'enfer (1963)
Akira Kurosawa, Le château de l'araignée (1957)

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