vendredi 28 décembre 2018

Microshift / 2018 Best Album Covers (Part.3)

Et voici une dernière salve de pochettes d'album pour clore cette rétrospective 2018.
A demain pour la sélection d'albums !

low - double negative

Damien Jurado - The Horizon Just Laughed

Preoccupations - New Material

Forth Wanderers - s/t

Hookworms - Microshift

The Breeders - All Nerve

jeudi 27 décembre 2018

Rausch / 2018 Best Album Covers (Part.2)

Suite de ma sélection des plus belles pochettes 2018.

NB: Si, depuis peu, votre navigateur n'affiche plus les images de ce blog, c'est que votre bloqueur de publicités vous joue des tours.

Pat Van Dyke - Hello, Summer

Gas - Rausch

S. Carey - Hundred Acres

the Rock*A*Teens - Sixth house

Lee Ranaldo - Electric Trim
[photo Richard Prince, soit dit en passant]

Gang Gang Dance - Kazuashita

Suite et fin demain ! (avant de passer à la sélection musicale 2018)

mercredi 26 décembre 2018

Lush / 2018 Best Album Covers (Part.1)

Des portraits (part. 1), des photographies de paysage (part. 2) et des pochettes plus abstraites / géométriques (part. 3), c'est ma sélection (resserrée) des plus belles couverture d'album 2018.

Hater, Siesta

Snail Mail, Lush

tune yards, I can feel you creep into my private life

Wye Oak, The Louder I Call The Faster It Runs

mardi 18 décembre 2018

Rien à dire

Une BD mi-légère, mi-profonde, dessinée dans un style naïf et avec des personnages attachants..Récréatif. De temps en temps, les historiettes s'interrompent et laissent la place à des respirations pleine-page.

Tulipe / Les voyages de Tulipe, Sophie Guerrive
(2024, 2017)

samedi 8 décembre 2018

Je suis d'ailleurs

Allez, hop, une description lovecraftienne, qui ne surprendra pas les lecteurs familiers de l'auteur, mais troublera peut-être celles et ceux parmi vous qui le découvrent.

Je ne peux même pas donner l'ombre d'une idée de ce à quoi ressemblait cette chose, car elle était une combinaison horrible de tout ce qui est douteux, inquiétant, importun, anormal et détestable sur cette terre. C'était le reflet vampirique de la pourriture, des temps disparus et de la désolation ; le phantasme, putride et gras d'égouttures, d'une révélation pernicieuse dont la terre pitoyable aurait dû pour toujours masquer l'apparence nue. Dieu sait que cette chose n'était pas de ce monde — ou n'était plus de ce monde — et pourtant au sein de mon effroi, je pus reconnaître dans sa matière rongée, rognée, où transparaissaient des os, comme un grotesque et ricanant travesti de la forme humaine. Il y avait, dans cet appareil pourrissant et décomposé, une sorte de qualité innommable qui me glaça encore plus. 


H. P. Lovecraft, Je suis d’ailleurs (1926)

mercredi 5 décembre 2018

Rock ! Une histoire nantaise (part. 2)

Retour sur l'exposition nantaise, cette fois non plus en portraits, mais en pochettes d'albums. Soit qu'elles soient emblématiques, jolies ou tout simplement "dignes d'intérêt / curiosité".

On commence à nouveau par John Merrick, au format K7 (promo)





Et on termine bien sûr par la grande musique !
(souvenez-vous, je vous parlais de cette pochette ici-même en... 2009)


ROCK !, une histoire nantaise
Exposition du 24 février 2018 au 10 novembre 2019

lundi 3 décembre 2018

Rock ! Une histoire nantaise (part. 1)

A la faveur d'un rendez-vous professionnel écourté, j'ai pu me rendre mercredi dernier au château des ducs de Bretagne à Nantes visiter l'exposition "Rock ! Une histoire nantaise".
Une exposition qui couvre la "scène nantaise", des années 1960 à nos jours, si bien que plusieurs générations d'amateurs de musique y retrouveront références appréciées et souvenirs (visages, anecdotes, lieux, extraits...)

Première partie de cet article, avec des portraits. On commence avec le jeune Dominique A, arrivé à Nantes depuis Provins en 1984, et qui formera avec les frères Pied le groupe John Merrick.

Dominique A qu'on retrouve bien sûr plusieurs fois tout au long de l'exposition aux côtés de visages familiers :

Françoiz Breut :

et Philippe Katerine :

Philippe Katerine n'était pas le seul vendéen d'origine puisqu'on y trouvait également les little rabbits :

A Nantes, on aime aussi Mansfield Tya, et ici, Sexy Sushi (qui - rappelons-le - ont en commun Julia Lanoë) 

Suite de cet article, tout en pochettes d'albums, demain

dimanche 25 novembre 2018

Je ne voyais plus rien dans tes yeux

Je suis parti comme le vent
Durant la nuit
Sans avertissement
Je ne voyais plus rien dans tes yeux
Plus aucune lumière
Ni aucun sentiment
Je portais la fin du monde sur mes épaules
Depuis trop longtemps
J’ai perdu la tête
J’ai brisé la tienne
Je me croyais plus fort
Je me croyais plus fort
Je suis parti comme le vent
Durant la nuit sans avertissement
Et si je ne reviens jamais
Sache que je t’aime
Sache que je t’aime

Fontarabie, Forcer à quitter
Fontarabie (Dare to Care, 2014)

Joie immense de découvrir a posteriori que Julien Mineau a enregistré de la musique après Malajube (auteur d'un de mes albums préférés)... Merci à Claire M. pour le tuyau en or. Car en effet, l'album (2014) et l'EP (2015) de fontarabie recellent d'excellents morceaux (dont celui-ci).

mardi 20 novembre 2018

Trois femmes

Ce mois de novembre, trois artistes féminines hautement charismatiques et que je suis assidûment se produis(ai)ent à Paris.

Mattiel, tout d'abord, que j'aurai donc vue pour la 2ème fois en un an, après son concert du 8 novembre à l'Espace B

Scout Niblett, ensuite, que je suis depuis ses débuts sur le label Secretly Canadian. Elle joue ce jeudi à Petit Bain... malheureusement, ça a l'air d'être complet (je viens d'acheter la dernière place #TrueStory). Sixième fois que je vibrerai aux sons de sa performance scénique, depuis un plateau mémorable Scout Niblett + June Panic + Daniel Smith un soir de Décembre 2002

My brightest Diamond, aka Shara Worden (Shara Nova depuis son mariage). Magique sur scène (ce que ne laissent pas forcément présager ses albums), je l'avais découverte en première partie de Sufjan Stevens au Point Ephémère en 2005... avant de retourner l'écouter en trois autres occasions. Je décide cependant de faire l'impasse cette fois, après avoir brièvement écouté ses récents titres.

dimanche 18 novembre 2018

Et si nous nous trompions de transition ?

Intéressante tribune dans Libération ce week-end, qui établit un lien entre cette transition numérique inéluctable que nous vivons tous et la nécessaire transition écologique, aujourd'hui au point mort.

Peut-on raisonnablement affirmer que la transition numérique se fait au détriment de la transition écologique? De nombreux éléments l'indiquent : les volumes astronomiques d'énergie (à 80 % fossiles aujourd'hui) requise par les centres de traitement et de stockage des données, les quantités gargantuesques de déchets produites par la métamorphose de notre société de consommation en société de livraison, les dommages écologiques colossaux liés, en amont, à l’extraction des composantes des appareils numériques et, en aval, à leur recyclage minimal, quand il existe.

Mais ne serait-il pas facile de mettre la transition numérique au service de la transition écologique ? C'est le contraire qui est de plus en plus apparent : la transition numérique entrave matériellement, symboliquement et psychologiquement la transition écologique. Parce qu’elle donne l’illusion confortable d’une dématérialisation de l’économie à l’heure où il nous faut mesurer et réduire son empreinte destructrice de notre bien-être. Parce qu’elle accélère sans fin le temps pour le rentabiliser et raccourcit nos horizons collectifs au moment précis où il nous faut retrouver le sens du temps long. Parce qu’elle nous enferme dans des sociétés d’intermittence et de diversion, de haute fréquence mais de basse intensité, alors que les défis sociaux et écologiques du début du XXIe siècle exigent une énergie sociale maximale et continue. [...]

Mais que faire, étant entendu que rien n’arrêtera plus la «révolution» numérique ? Tout. Et d'abord comprendre qu'il n’y a aucune autre urgence à la transition numérique que la transition numérique elle-même. L'urgence c'est de sauvegarder nos écosystèmes, pas nos données. L’urgence, c’est d’actualiser nos connaissances scientifiques, pas nos profils. Fondamentalement, il faut décélérer la transition numérique afin d’accélérer la transition écologique. L'imaginaire clé à l’œuvre ici est que la transition numérique simplifie la vie et fluidifie les échanges humains, tandis que la transition écologique diminue le bien-être et punit les individus. Ces deux idées devraient presque être inversées pour refléter la réalité.

La transition numérique complique et ralentit beaucoup plus qu’elle ne simplifie et fluidifie. Elle complique d'abord les rapports humains dans l'espace et, de ce fait, ralentit la coopération. Ainsi, elle rive nos regards vers le bas au lieu de les projeter vers l’avant ou vers le ciel. Les passants ne se regardant plus, ils ne se considèrent plus les uns les autres et n’ont presque plus conscience de leur environnement. La circulation sur les trottoirs s'en trouve compliquée, tout comme dans les transports publics et sur les routes (le nombre d’accidents liés à l’usage des appareils numériques ne cesse de croître). La transition numérique complique et ralentit également la coopération dans le temps : l'interruption permanente de l'attention et la diversion constante rendent impossible la continuité requise par la coopération. L'intermittence technologique est l'ennemie de la continuité sociale et donc de la transition écologique.

On peut donc plaider tout à fait sérieusement pour un «luddisme écologique» : un mouvement conscient de ralentissement de la transition numérique [...]

Suite de la tribune, à lire dans Liberation

Et si nous nous trompions de transition ?
Eloi Laurent (Economiste, enseignant à Sciences Po et à l'Université de Stanford)

jeudi 25 octobre 2018

Album cover of the week

En bon fan de pixel art, de retro gaming et de frisbee, je ne pouvais pas ne pas parler de cette artwork réalisé par Paul Roberston pour la bande-son du jeu Windjammers (1995) qui connaît aujourd'hui un retour de hype.



Windjammers Vinyl Soundtrack (2018)

lundi 22 octobre 2018

Un homme, un vrai

Ses nouveaux camarades ne sont pas des fils d’officiers mais de prolos, et ceux qui parmi eux lui plaisent ne veulent pas devenir prolos, comme leurs parents, mais voyous. Cette carrière, comme l’armée, comporte un code de conduite, des valeurs, une morale, qui l’attirent. Il ne veut plus ressembler à son père quand il sera grand. Il ne veut pas d’une vie honnête et un peu conne, mais d’une vie libre et dangereuse : une vie d’homme.

Il fait dans ce sens un pas décisif le jour où il se bat avec un garçon de sa classe, un gros Sibérien nommé Ioura. En fait, il ne se bat pas avec Ioura, c’est Ioura qui le bat comme plâtre. On le ramène chez lui sonné et couvert d’ecchymoses. Fidèle à ses principes de stoïcisme militaire, sa mère ne le plaint pas, ne le console pas, elle donne raison à Ioura et c’est très bien ainsi, estime-t-il, car ce jour-là sa vie change. Il comprend une chose essentielle, c’est qu’il y a deux espèces de gens : ceux qu’on peut battre et ceux qu’on ne peut pas battre, et ceux qu’on ne peut pas battre, ce n’est pas qu’ils sont plus forts ou mieux entraînés, mais qu’ils sont prêts à tuer. C’est cela, le secret, le seul, et le gentil petit Edouard décide de passer dans le second camp : il sera un homme qu’on ne frappe pas parce qu’on sait qu’il peut tuer.

Emmanuel Carrère, Limonov (2011)

dimanche 30 septembre 2018

Before I pass away

Sale histoire, chantée Jeudi soir dernier au Café de la Danse, par les délicieux Married Monk.

We met in a bar
Nothing special so far
Until the moment they suggested a drive to the coast
Minutes later we hit the road
The guy who was driving was fat and dressed in black
And all of a sudden he blew his top
When I told him he was driving too fast
I kept quiet for a while
Then I said
"I know of a dive further west
Let's go and I pay my round"
But no answer was to be heard
And then they stopped the car
Got me out without a word
Got me to undress
Laid me down on the sand and pissed all over my body
Insulting me the hardest way
I seemed to be attracting them the very same way
Blood attracts sharks and pitbull terriers

Boys you've been after me
Yes you've been chasing me
And now you've captured me
What a pleasure it must be
But before you stab your prey
Before I pass away
Be sure that I lived for this
And this is my gift

"We're gonna make you eat your balls
We're gonna get rid of you
So shove your bloody dignity aside
And prepare yourself for dying like a dog"
One barked
So I had a thought for my family
Remembered my first lover
Understood I'd never see the sun setting on this Roman Beach
And felt the cold blade of a flick-knife
Penetrating me

Boys you've been after me
Yes you've been chasing me
And now you've captured me
What a pleasure it must be
But before you stab your prey
Before I pass away
Be sure that I lived for this
And this is my gift

the Married Monk - Roma amor
R/O/C/K/Y (Ici d'ailleurs, 2001)

vendredi 21 septembre 2018

The violent throes of depression

Cat Power, de retour début octobre avec un dixième album, en interview dans le New York Times

When Chan Marshall, the singer and songwriter best known as Cat Power, got pregnant in 2014, she considered drastically changing her life. For nearly a quarter of a century she had made the road her home, fighting the never-ending war of a career as an independent musician, exposing her emotional turmoil, night after night, for supportive but demanding audiences.

Suddenly, she was having a child, and it felt like winning the lottery. “I’ll just go to Australia and I’ll start over,” she thought. “Who doesn’t want a simple life?” She even found a whiskey bar there, more than 10,000 miles away, that agreed to hire her as a bartender.

That vision of quiet isolation and anonymity mirrored one she’d had as a younger person in the violent throes of depression: moving to a tiny desert town, changing her name to Beth, wearing dresses, having short hair. She had dreamed of eight children — four biological and four adopted — plus animals and a garden. At her lowest, “that was my little switch,” she said, “my fantasy.”


Cat Power Has a Lot to Be Proud Of. Now She Knows That.
(Joe Coscarelli, in the New York Times)


Chan et son fils, sur la pochette du single "Wanderer"

mercredi 19 septembre 2018

Gre

Petit hommage à mes années grenobloises via ce dessin de Lewis Trondheim. On y voit les oeufs qui montent à la Bastille... et les berges d'Isère (que l'on arpente finalement très rarement)
Lewis Trondheim, Tout est à sa place dans ce chaos exponentiel (2018)

vendredi 14 septembre 2018

Des choses sans intérêt

Pete a l'estomac barbouillé, toujours. Il remarque la bouteille de bière qui sert de bougeoir au milieu de la table et il explore la cire fondue, passe le doigt sur les coulures. Il a besoin d'un bon moment pour récupérer chaque fois qu'il sort de l'agence pour l'emploi. Cet endroit lui donne envie de cracher, hurler, de tuer quelqu'un. Il allonge les jambes sous la table, se connecte à Facebook sur son téléphone. Facebook lui raconte des choses sans intérêt sur des gens qu'il ne côtoie plus depuis des années. Il absorbe leurs théories belliqueuses et leur discours de haine politisée. Il repère une photo de son ex à un pique-nique avec son nouveau mec, tout sourires, et se rend compte, en basculant dans une incompréhensible spirale de néant, qu'elle est enceinte, qu'elle porte à l'annulaire une bague de fiançailles. Il y a des likes en rafale. Pete s'inflige chaque commentaire avant de reposer son téléphone.

Kate Tempest, Écoute la ville tomber (2016)
-
Kate Tempest, dont je parlais précédemment pour sa musique, et qui écrit également poésies et romans.

lundi 10 septembre 2018

dDamage corporel

RIP Fred Hanak, journaliste, grand amateur de hip-hop, et surtout - pour moi - moitié de dDamage.


dDamage, ça me rappelle ma découverte en 2002 des labels parisiens Tsunami Addiction / Active Suspension / Clapping Music. J'avais rencontré son frère Jean-Baptiste (seconde moitié de dDamage) quelques années plus tard à Radio Campus Paris, via EDH.

Par ses featurings, l'album "Shimmy Shimmy Blade" était à la croisée de pas mal d'artistes que j'écoute (notamment MF Doom et Dose One, à retrouver dans les extraits ci-dessous). Bref, c'est une fraction de mon histoire musicale qui s'en va.






Un nouvel album de dDamage semblait devoir paraître prochainement.

vendredi 17 août 2018

Des cuillerées de vomi

Les raviolis en boîte, c'est comme le pain de supermarché, le jus d'orange en pack ou le brie industriel, on y a tous goûté dans notre enfance, mais après avoir connu le produit d'origine (chez un traiteur italien, un bon boulanger, chez soi ou un fromager), on peine à trouver le moindre lien de parenté gustative entre l'original et sa déclinaison.

Comme sur le sujet des pigeons, c'est encore Pascal Garnier qui en parle le mieux.

Des raviolis mijotent sur le Bleuet posé devant la fenêtre ouverte. Une cloche sonne neuf coups. On dirait qu'elle teste la densité du ciel. Il n'a pas mangé de raviolis en boîte depuis son enfance. Il en mangeait souvent, il adorait ça. À présent, même généreusement saupoudrés de parmesan, il trouve ça dégueulasse, l'impression d'avaler des cuillerées de vomi. Pourtant il finit tout, par devoir envers son enfance, peut-être. Puis il va laver la casserole dans le lavabo de la salle de bains. Lentement le siphon déglutit dans un gargouillement dégoûtant le tourbillon d'eau rougi de sauce tomate. Dans le miroir il s'en découvre aux coins des lèvres. La sauce tomate, c'est comme le sang, on n'arrive jamais à s'en débarrasser complètement, on en oublie toujours une goutte quelque part.

Pascal Garnier, La théorie du panda (2008)

jeudi 16 août 2018

Tales of collapse

Etrange de se dire que l'un des ponts photographiés par Sue Barr dans le cadre de sa série "the Architecture of Transit" (dont je me faisais l'écho ici) s'est aujourd'hui partiellement effondré...


*
*     *

Aujourd'hui...

jeudi 9 août 2018

Le calvaire de l’électrohypersensibilité

Chez les époux Hulmel, c’est presque un rituel. Tous les matins, Jacques, le mari, sort de la ferme où il habite seul à Chollet, un lieu-dit de Charente-Maritime, et marche à travers le pré vers la caravane de sa femme, Odile. Il lui détaille les infos du jour, évoque la grève de la SNCF ou la Corée du Nord… « Y a rien d’autre ? » demande-t-elle, malicieuse. Alors, il lui donne des nouvelles du « royal baby », et elle sourit. « J’ai besoin de futile… »

Depuis deux ans et demi, cette femme de 59 ans doit vivre à distance de sa maison, cette grosse bâtisse qu’elle aperçoit au loin, en levant les yeux. Considérée comme une électrohypersensible (EHS), elle ne supporte plus la moindre onde électromagnétique. Portable, Wi-Fi, pile de montre… Tout provoque en elle d’insupportables maux de têtes, nausées, chutes de tension. Impossible, également, d’écouter la radio. Le parc à vaches dans lequel son voisin lui a permis de s’installer – après avoir remplacé la clôture électrifiée par de bons vieux barbelés – est devenu son « chez elle » et sa prison.

La suite est à lire sur lemonde.fr (ainsi que ce complément). Le seul espoir de ces personnes? L’ouverture de « zones blanches » destinées à l’accueil des électrosensibles.

Ces articles éclairent la situation de Chuck McGill, personnage de la série Better Call Saul, touché par cette intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques.

On a d'ailleurs hâte de retrouver son frère, Jimmy aka Saul Goodman dans la saison 4, qui a débuté cette semaine !

Bonus : un récap' clair (en anglais) de la Saison 3

mercredi 25 juillet 2018

Pitchfork Festival 2018

Météo tempérée, proximité de la ville, très bonne programmation, le tout sans gigantisme : il a eu l'air de faire bon être au festival pitchfork à Chicago cette année. Comme de coutume sur ce blog, une sélection de photos des groupes et artistes s'y étant produit.
[via BrooklynVegan, crédits photos James Richards IV]
Les photos sont classées par luminosité décroissante (du début d'après-midi à la tombée de la nuit, comme si tout cela s'était déroulé en une seule et même journée)

Beaucoup de femmes, me direz-vous, c'est que cette année la volonté d'équilibre aura été particulièrement marquée, comme me le confirme cet article.

Sandy (Alex G)

Zola Jesus

Circuit des Yeux

Julie Byrne

Julien Baker

Moses Sumney

Blood Orange

Japanese Breakfast

Japanther

Big Thief

Courtney Barnett

Kelela

Tame Impala

Fleet Foxes

 
Lauryn Hill

[Crédits Photos : James Richards IV]