dimanche 6 octobre 2013

Album Cover of the Week (+ talking shite)

La semaine a filé, sans que j'aie le temps ou la disponibilité d'esprit de publier le moindre article.

Quelque chose m'aura chiffonné : Qu'est-ce qui peut bien pousser une administration ou une grande entreprise qui passe de loooongs mois à construire un appel d'offre à exiger une réponse en une dizaine de jours?

Enfin, les raisons de l'organisation, je le devine, mais ne dépersonnalisons pas la problématique, ce serait trop facile... Cruauté? Sadisme?
Désintérêt total envers son prochain?

Mon incompréhension est de même nature que face à de grands scandales industriels / écologiques : JE VEUX PARLER au type qui fait du lobbying dans l'objectif d'exploiter un gisement de pétrole dans un Parc Naturel, à celui (ou à celle) qui décide dans son bureau que sa flotte de pêche pratiquera le chalutage de fond, etc.

Je m'égare... Mais c'est vrai, quoi, pourquoi si peu de temps?
(il s'agit d'une question rhétorique, vous l'aurez compris, je n'attends pas de vous, lecteurs, un dossier façon "Challenge", ou "Management Mag")


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Heureusement, cette semaine au métier m'aura laissé le loisir de réjouissantes pauses-déjeuner à la cantine au restaurant d'entreprise... Autant dire le meilleur moment et les meilleurs intervenants qui soient pour une revue d'actualité, principalement à base de "question roms", tout en relâché et en décontraction, vu la teneur du débat publique (qui a tendance a désinhiber). J'ai fait l'erreur de relever et de creuser... pour déterrer in fine des a priori sur les étrangers... disons pas jojo (voir franchement hideux).

C'est là la deuxième chose qui m'aura "chiffonné" cette semaine, forcément plus sérieuse que la première, surtout dans la perspective d'élections.
Vendredi, Marine Le Pen a contesté le terme d'"extrême-droite" à l'endroit de son parti (et menacé de procès quiconque l'en qualifierait). Bon move (comme on dit au Québec)... avec pour dessein de contourner peu à peu, et à moyen terme, les interdits moraux dans la tête de certains électeurs. Sachant que la frange radicale restera acquise à ce parti.

En réaction à cette tectonique des partis, les analystes ou adversaires politiques devront faire mieux que d'exhumer des citations ou images d'archives (*), mais argumenter sur le plan des idées.

Lu dans Le Monde :
Pour elle, qualifier son parti d'"extrême droite" serait donc, carrément, une "faute déontologique". Redisons-le donc clairement : par sa seule position sur l'échiquier politique français, autant que par ses idées et son projet, le Front national est, aujourd'hui comme hier, un mouvement d'extrême droite. Sa dénonciation du "système" et des élites, la préférence (ou priorité) nationale qu'elle veut imposer, la stigmatisation de l'immigration et de l'islam, la condamnation de l'Union européenne et du "mondialisme" en font un parti réactionnaire. Un parti opposé aux principes républicains d'égalité, de fraternité et de liberté – en l'occurrence de liberté de la presse –, dès lors que Mme Le Pen prétend dicter à chacun son vocabulaire et ses analyses.

(*) Edit : Sauf si, évidemment, elle affirme que le Front national ne serait "absolument pas" né, voilà quarante ans, du regroupement de groupuscules d'extrême droite.

Any bref...
A la base, je voulais seulement expliquer l'absence d'activité sur Arise Therefore cette semaine. Et publier une nouvelle "pochette de la semaine" !


Agnes Obel, Aventine (PIAS, 2013)

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